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Hester Schroor
Titre : Libelle
Technique : Encre de Chine, écoline, techniques mixtes sur papier vergé.
Année : 2012
Édition : Unique
Signée à la main.
Dimensions de l'œuvre : 11 x 15,5 cm
Dimensions du cadre : 30 x 36 cm. Cadre en bois brun. 6 cm de large et 5 cm de profondeur.
Magnifique petite œuvre d'Hester Schroor.
Hester Schroor (1960)
L'artiste groningéenne Hester Schroor est reconnue comme l'une des peintres les plus grotesques des Pays-Bas. Elle a obtenu son diplôme avec mention en 1986 à l'Académie Minerva de Groningue, où elle a étudié le dessin et la peinture sous la direction de Wout Muller et Ger Siks.
Hester Schroor est née à Groningue le 27 décembre 1960. Elle a étudié à l'Académie Minerva de 1980 à 1985. Wout Muller lui a enseigné la technique, la connaissance de la peinture et des matériaux. Ger Siks l'a encouragée dans le choix de ses sujets et dans l'exploration de leur symbolisme. Elle suivait, pour reprendre une expression désuète, une vocation ; vers l'âge de dix ans, elle rêvait d'accrocher ses dessins parmi les tableaux du Stedelijk Museum d'Amsterdam.
À ses débuts, Hester Schroor travaillait avec une technique mixte d'aquarelle, de crayon et de tempera. Aujourd'hui, elle travaille exclusivement à la tempera, parfois associée à la feuille d'argent ou d'or. La peinture à l'huile est trop lisse pour elle. Se sentant davantage dessinatrice que peintre, elle peut dessiner à la tempera, superposant de nombreuses couches, à la manière d'une peinture.
L'œuvre d'Hester Schroor est un chant ostinato. Pour ses figures humaines, aussi diverses soient-elles par leur âge, leur caractère, leur posture ou le détail de leurs attributs – principalement féminines, parfois masculines –, elle ne choisit d'autre modèle que l'image qu'elle a d'elle-même. De préférence la plus pathétique, dit-elle avec une pointe d'autodérision : le menton fuyant, les épaules trop hautes, le cou tordu, les cheveux en piques. Mais ses portraits, croit-elle, se contentent d'eux-mêmes, et seul un spectateur ayant refoulé ce qu'il est contraint d'y reconnaître peut en être surpris. Lors de leur création sur le papier, il y a un instant où l'artiste perçoit un sourire qui s'évanouit ensuite.
D'abord comme un projet parallèle, puis avec autant de sérieux que ses figures humaines, elle peint des animaux « pour faire des portraits amicaux » – un joyeux petit éléphant, jamais lassé de l'oiseau. Elle appelle ces portraits d'animaux des « natures mortes ». S'il y a une évolution notable dans son art, même au cours d'une carrière si courte, c'est, outre, bien sûr, sur le plan technique, vers une austérité qui intensifie sa puissance expressive. L'alliance saisissante d'objets étranges, peints dans des teintes d'une délicatesse infinie – comme de véritables boucles d'oreilles en forme de chauve-souris –, avec le luxe d'une coiffe à la feuille d'or qui coiffe un visage rayonnant de solitude avec une certaine arrogance, est la signature inimitable d'Hester Schroor. Tout ce que l'on peut lire sur ses visages – la souffrance, l'impuissance, le vide intérieur, l'isolement, une laideur assumée – est imprégné d'une aura aristocratique. Dans chacun de ses portraits, la fascination l'emporte sur l'admiration. Comme si elle-même n'avait jamais été que vieille : comment aurait-elle pu, autrement, percevoir un sourire dans ces visages inoubliables, nés de l'expérience, avant même de les coucher sur le papier ? Contrairement à nombre d'autres artistes figuratifs, Schroor ne se consacre pas aux paysages, aux natures mortes ou aux scènes urbaines. Dès sa formation, elle se passionna pour les portraits d'êtres humains et d'animaux. Bien que Schroor prenne pour point de départ des personnes réelles (souvent elle-même, mais parfois des amis et des connaissances), elle ne représente pas la réalité de façon directe. Au-delà de quelques caractéristiques extérieures, Schroor peint ce qui se cache sous la surface. Il s'agit de sa façon de percevoir le sujet. Les frontières s'estompent, et le fantastique et le réel fusionnent harmonieusement. L'animal devient humain et vice versa ; le sujet devient le peintre, la femme devient homme. Schroor manifeste également un vif intérêt pour l'anatomie animale, qu'elle intègre souvent de manière singulière à ses portraits. Un turban se transforme en un enchevêtrement de serpents, des boucles d'oreilles en chauves-souris virevoltantes.
Caractéristiques
ÉtatExcellentCouleursVert, NoirMatériauPapierQuantité1OrientationPortraitDimensionsPetitHauteur36 cmLargeur30 cm